Ce que les abeilles nous enseignent dans le bien-être au travail
Répartition du travail, flexibilité, coopération, autonomie, autant de compétences nécessaires au bien-être au travail
Une abeille domestique vit environ trois semaines. Tout au long de son existence et de sa maturation physiologique, elle change de rôle. Successivement, elle va être nettoyeuse, cirière, danseuse, magasinière, ventileuse, gardienne, éclaireuse, butineuse.
Les abeilles vivent en société organisée, la ruche, symbole du travail, ce qui pourrait s’apparenter au fonctionnement d’une entreprise.
C’est parce qu’elles sont capables de communiquer entre elles, qu’elles parviennent à vivre en société.
Elles coopèrent et vivent en communauté. Cette coopération vise à s’adapter aux défis de l’environnement avec précision et flexibilité.
On peut se demander comment une abeille, noyée dans la foule des autres, parvient à connaître la tâche qui lui incombe. Quotidiennement, la population s’accroît de quelques 2000 individus, et pourtant il y règne une entente et un ordre parfait, les fonctions y sont remplies avec rigueur et précision, sans que le moindre frottement, la moindre rivalité se fassent sentir. Tout est réglé, minuté, prévu, comme si nous nous trouvions en présence d’une sorte de cerveau collectif. Tel est l’instinct, connaissance innée, héréditaire, qui se manifeste ici par un comportement plus ou moins commun à tous les individus d’une société, mais non immuable, susceptible au contraire de réflexion et d’adaptation. Comme toute organisation, la société des abeilles repose sur deux principes : la différentiation ou distribution du travail entre ses différents membres, et la coordination ou direction de toutes les facultés individuelles.
Ainsi, dans une colonie d’abeilles, tous les individus sont tributaires les uns des autres, et sont incapables de subsister par eux-mêmes.
Un bon enseignement pour nos fonctionnements et relations en entreprise